Le phénomène de harcèlement en réseaux est très mal connu du grand public. Le terme laisse souvent penser aux personnes interrogées qu’il s’agit de harcèlement entre collégiens via les réseaux sociaux ou sur jeux vidéo.

Outre cette méconnaissance du phénomène, la censure affichée ou non avouée des témoignages étouffe toutes les démarches que les personnes ciblées tentent d’entreprendre pour alerter l’opinion publique sur les agissements qu’elles subissent.

On est ici dans l’hypothèse où les personnes ciblées tenteraient de le faire.

Dans la pratique, les personnes ciblées se retrouvent si acculées au quotidien qui leur est bien
difficile de consacrer leur énergie sur la communication d’une entité qu’elles ne peuvent, elles-
même, pas formellement nommer ou identifier.

Les blogs crées sur le sujet ne manquent pas mais peu d’entre eux arrivent à se hisser sur
le haut des pages de moteurs de recherche.


Dans son ensemble, les lecteurs se retrouvent souvent confus à la lecture d’actes de
harcèlement qui paraissent, somme tout, insignifiants, et une lecture en diagonale va
souvent dé-servir le propos.


Qu’est-ce que le harcèlement en réseaux ?

Dans l’absolu, comme en mathématique, il faut avancer le facteur X qui représente notre
inconnu, pour nous permettre d’expliquer avec précision ce que vit une personne ciblée au
quotidien.

Le harcèlement en réseaux, c’est une institution ou une organisation inconnue du grand
public qui utilise à son profit tous les autorisations d’état, tous les moyens de surveillance
actuels pour progressivement exclure un individu de toute vie sociale, professionnelle et
personnelle.

C’est une organisation qui prend tour à tour le rôle d’autorité de police ou celui de
criminels selon les personnes ou les groupes dont elle va avoir besoin de manipuler pour barrer la route de la personne ciblée.

Les techniques utilisées sont des grands classiques de la manipulation et du harcèlement
moral. Elles sont pratiquées sans relâche au quotidien.

Étape par étape, tous les domaines de la vie de la personne ciblée vont être attaqués. Sous des formes
d’harcèlement qui, isolément, paraîtraient totalement anodines et sans gravité, la répétition
inlassable va progressivement anéantir psychologiquement la personne ciblée.


La machinerie mise en place est sans relâche et impitoyable.

La personne ciblée se retrouve suivit 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Toutes ses communications sont interceptées et soigneusement épluchées. Tous les aspects de la vie privée et professionnelle de la personne cible vont être exploités, y compris sa situation financière.


L’objectif est d’isoler la personne ciblée de tout support et de toute aide extérieure.


Le but ultime est une exclusion totale. La personne ciblée passe par des phases de
harcèlement quotidien inoffensif aux menaces plus précises et appuyées sur sa
personne.


Ironie de la situation, c’est la personne ciblée qui va progressivement s’isoler toute
seule. La sensibilisation aux bruits, l’infiltration constante d’agents dans son quotidien va au fils du
temps rendre la personne cible extrêmement suspicieuse de toutes nouvelles rencontres
et tout est fait dans ce sens.


Les moyens utilisés semblent colossaux sauf si l’on émet l’hypothèse que ces « agents »
qui, un jour, apparaissent dans la vie de la personne cible pour ne plus en repartir, sont
déjà en place dans notre société et que beaucoup plus de citoyens, qu’on ne serait porter à le croire, sont placés sous surveillance quotidienne sous un mode beaucoup moins flagrant.


Rares sont les personnes ciblées qui savent qui est l’instigateur de leur malheur même si des suspicions pèsent toujours.

Il semblerait que le dénominateur commun soit un individu qui, à un moment donné dans sa
vie, se soit opposé à une autorité ou qu’il était trop proche d’une personne ciblée à
qui il apportait leur soutien, mais pas seulement. Certains parlent de harcèlement qui aurait débuté très tôt dans leur existence sans qu’ils n’y aient prêté gare jusqu’au jour où le harcèlement se fait plus présent et qu’ils réalisent qu’ils ont été manipulés beaucoup plus tôt qu’ils ne l’auraient pensé.

Toutes les personnes touchées par le harcèlement en réseaux parlent d’un pouvoir d’état
parce qu’il est tout à fait impossible qu’il en soit autrement vu le nombre de personnes
impliquées et toute l’infrastructure et la logistique que représentent le phénomène.


Les identifications montrées aux responsables d’établissements, tels que les bars ou
restaurants pour isoler la personne ciblée semblent aller dans ce sens.

De la même manière, les aéroports où les méthodes de harcèlement sont encore plus présentes malgré le passage dans les zones de sécurité et dans tous les transports en commun où les filatures sont les plus sophistiquées et organisées, il est difficile de croire qu’une entité d’une telle envergure pourrait avoir un autre statut que celui d’une organisation qui semble être internationale plutôt que nationale.


Si l’hypothèse d’un facteur X qui représenterait une entité d’état ou une entité de coopération internationale est valide, on parle ici bien plus qu’un abus de pouvoir.

Un abus de pouvoir, c’est prendre une personne pour cible.

Un pouvoir arbitraire est le droit que s’arroge une personne ou une entité pour détruire ou
inhiber, sans motif, sans procès et sans jugement, la vie d’un citoyen cible pour des buts qui restent à cette entité de justifier.

Pour les personnes qui pensent ne pas être concernées par ce phénomène, il faut savoir garder en mémoire qu’un pouvoir totalitaire qui se cache derrière une démocratie est peut-être la plus grande menace et la plus insidieuse attaque que notre civilisation n’ait jamais connues.